La réunion qui s’est déroulée ce mercredi 21 mars au Centre social et culturel, dans le quartier du Charnois, a été l’occasion pour Christophe Léonard de s’affirmer en tant que candidat PS aux législatives. Parallèlement à la campagne pour l’élection présidentielle, Henri Emmanuelli, député des Landes, est venu lui apporter son soutien.
Christophe Léonard n’a pas démarré sa campagne à Fumay par hasard. Cela fait 12 ans qu’il travaille à la mairie, où il occupe le poste de directeur général des services. C’est à ce titre qu’il était particulièrement fier de présenter à son invité des Landes le quartier du Charnois, en pleine mutation. « Fumay est la seule ville française de moins de 5 000 habitants à bénéficier d’un dossier Anru », a-t-il rappelé.
Chef-lieu de canton, Fumay a pour conseiller général Benoît Sonnet, qui est par ailleurs président du comité de soutien de Christophe Léonard. Rappelons que ce dernier, conseiller général de Charleville-Centre, est président du groupe socialiste et divers gauche à l’assemblée départementale.
Développement économique
« Cette réunion est le premier temps fort de la campagne législative que je mène avec Claudine Roger sur la 2ème circonscription », a-t-il annoncé en guise d’introduction. Et de rappeler que l’élection législative avait démarré pour le tandem en décembre 2011 avec l’investiture du parti socialiste.
« Les militants du parti socialiste ont fait le choix du renouvellement et du changement sur cette circonscription pour juin prochain », a-t-il asséné alors que Philippe Vuilque, son concurrent malheureux à l’investiture, se trouvait dans la salle.
Christophe Léonard se sent investi par un devoir de responsabilité, qui doit conduire à la victoire lors des prochaines échéances électorales. « Battre la droite et faire gagner la gauche », tel est son objectif prioritaire, mais l’Ardennais n’oublie pas non plus la situation catastrophique du département dont il est l’un des élus. « Il faut surtout gagner pour tracer de nouvelles lignes de développement économique pour ce territoire.»
Après avoir inscrit sa démarche dans la simplicité et le refus de la démagogie, le candidat a affiché son souhait d’être au plus près du terrain, mettant ensuite l’accent « sur une vision collective pour plus de proximité, plus d’efficacité politique, et surtout plus de résultat.»
Prendre la majorité au Conseil général
Christophe Léonard a explicité cette « démarche collective qui est au cœur de [son] action.» Pour lui, le député ne peut pas tout sur une circonscription. Fort de cette constatation, il a décidé avec ses camarades socialistes de placer haut la barre en culbutant la majorité de droite au Conseil général.
« Aujourd’hui, a-t-il calculé, la majorité du Conseil général, c’est 19 personnes. Nous sommes 15 à voter contre le budget. Donc, en 2014, nous avons la possibilité – je le crois fortement – d’inverser la tendance, puisque nous avons déjà gagné 4 sièges aux dernières élections cantonales.»