Lors du dernier conseil municipal, Alain Roy a annoncé une nouvelle porteuse d’espoir. Orpea projette de créer un Ehpad sur un nouveau site et de transformer la résidence actuelle en clinique de soins de suite. De quoi apporter une éclaircie en matière d’emploi dans une ville sinistrée.

Dans le projet du groupe Orpea, l’actuelle résidence Léon-Braconnier ferait place à une clinique de soins de suite et de réadaptation. (Archives @rdenne-mag)
La bonne nouvelle est arrivée en mairie par le biais d’une lettre datée du 25 février dernier. « Ça faisait pas mal de temps qu’Orpea était venu nous voir pour acheter un terrain, explique le maire Alain Roy. On leur avait proposé le terrain de la friche Lebeau, juste en-dessous de la caserne des sapeurs-pompiers ». Cette proposition lui convenant, le groupe de résidences retraite propose d’y reconstruire l’Ehpad Braconnier.
Le nouveau bâtiment, mis aux normes, permettrait de créer une extension de 21 lits, ce qui porterait la capacité d’accueil de l’Ehpad à 85 places d’hébergement permanent, avec une unité protégée et un jardin thérapeutique, qui permettront une prise en charge adaptée des personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer. « Si les travaux démarrent rapidement, on peut espérer une ouverture en 2016 », estime le maire.
Lorsque les résidents de l’Ehpad Braconnier auront emménagé dans le nouvel établissement, d’importants travaux commenceront sur le site de la rue Waldeck Rousseau, pour transformer l’actuelle résidence Braconnier en clinique de soins de suite et de réadaptation de 80 lits.
Un terrain sans danger
Mis en cause lors du dernier conseil municipal quant au choix du site, l’opposition craignant que le terrain ne soit pas dépollué en profondeur, Alain Roy nous répond : « Orpea a fait réaliser des sondages pour savoir si le terrain était pollué. Comme ce n’est pas le cas, ils ont choisi de construire leur nouvel établissement là-bas. En deuxième choix, nous leur aurions proposé le stade Delcourt.»
La signature devrait intervenir dans les semaines à venir. Le projet sera soumis au vote lors du premier conseil municipal de la prochaine mandature. Une bonne nouvelle pour Revin, puisque la création de la clinique de soins de suite permettra la création d’une cinquantaine d’emplois aux qualifications très diverses, « ce qui sera très intéressant pour Revin », se réjouit le maire. Son ouverture pourrait avoir lieu en 2018.